Un arrêté pris le 5 septembre dernier fixe la révision du zonage A, B et C de nos communes. Pour rappel, ce zonage permet de classer les communes selon leur degré de tension de leur marché immobilier, et ainsi définir quelles aides financières publiques peuvent être débloquées localement en termes de logement. Concrètement, cela peut être un barème plus intéressant dans le cadre d’une demande de prêt à taux zéro, ou d’une demande de prêt social type location-accession, ou de tout autre type de dispositif fiscal (Denormandie et Loc’Avantages). Près de 2.4 millions de citoyens sont cernés par cette révision, puisque 468 communes ont été reclassées, et que plus de la moitié sont désormais répertoriées en zones tendues (à qui concerne les grandes agglomérations, A bis pour Paris et sa proche banlieue, et B1 pour les villes moyennes dynamiques et littorales ou frontalières). Cette révision, dont la dernière date de 2014, permet aussi de développer l’offre locative en multipliant les constructions de logements sociaux par le biais de Prêt Locatif Social, mais aussi l’offre de logements locatifs intermédiaires (LLI) lorsque le plafond de revenu fiscal est trop élevé pour demander un logement social.